un ESPACE-TEMPS privilégié

La psychothérapie est un espace-temps privilégié pour répondre aux souffrances psychiques que nous sommes amenés à rencontrer parfois au cours de notre existence.

Les formes qu’une telle souffrance peut prendre sont nombreuses : angoisse, anxiété excessive, état dépressif, addictions; cela peut aussi se manifester par le biais de difficultés relationnelles ponctuelles ou chroniques, de situations d’échec et de scénarios répétitifs douloureux. Cela peut encore prendre la forme d’une mauvaise estime de soi, d’une difficulté à gérer le stress et les frustrations de la vie quotidienne, à trouver sa place.

à la RENCONTRE DE SOI-MÊME

Mais il n’est pas obligatoire d’être en souffrance psychique pour aborder la démarche APO qui est une démarche dans laquelle on va d’abord et avant tout à la rencontre de soi-même, où l’on prend conscience autant de ses zones d’ombre que de ses ressources intérieures.

Le corps et la sensation, les émotions, les pensées, c’est à dire les mots et les images qui nous habitent,  deviennent les objets de notre attention pour que s’opère progressivement un retour vers cette énergie de vie qui, lorsqu’elle est contactée et libérée, donne l’envie d’entreprendre, l’enthousiasme, la joie d’exister pour soi-même et pour les autres.

un Chemin dechangement

La psychothérapie est donc un chemin de changement qui doit conduire la personne à retrouver du sens à sa vie,  à retrouver le juste réajustement dans sa relation à soi-même mais aussi dans sa relation au monde et à l’autre.

Un tel chemin suppose un engagement mutuel du thérapeute et de son client et cet engagement repose sur 3 piliers : un cadre, un contrat et un dispositif.

LES 3 PILIERS DE L’ ENGAGEMENT

Un contrat

Le thérapisant s’engage dans sa thérapie et l’analyste psycho-organique s’engage à le suivre ; le contrat règle les modalités de cet engagement mutuel. En particulier l’analyste psycho organique souscrit à la Charte pour les personnes en psychothérapie.

Un cadre

La démarche thérapeutique se déroule dans un lieu circonscrit. C’est l’assurance pour le thérapisant que rien de ce qui pourra se dire en séance ne sortira de cet espace privilégié.

Un dispositif

Il s’agit de la méthode utilisée et des outils qui lui sont liés.

LA CHARTE MONDIALE POUR LES PERSONNES EN PSYCHOTHERAPIE

Quelle que soit sa demande ou son état psychique, la personne en psychothérapie a droit au respect, à la dignité et à l’intégrité de sa personne physique et mentale, sans discrimination d’aucune sorte.

La personne en psychothérapie a le droit de choisir librement sa méthode et son psychothérapeute et de modifier ce choix, si elle l’estime nécessaire.

La personne en psychothérapie a le droit de connaître la (ou les) méthode (s) employée (s) par le psychothérapeute, ainsi que sa qualification, sa formation et son affiliation professionnelle.

Les conditions de la psychothérapie doivent être précisées avant tout engagement :

les modalités (verbale, émotionnelle, corporelle…), la durée et la fréquence des séances, la durée présumée du traitement et ses conditions de prolongation ou d’arrêt, le coût financier (honoraires, prise en charge éventuelle, conditions d’assurance, règlement des séances manquées).

Le psychothérapeute doit s’engager, auprès de la personne en thérapie, au secret professionnel absolu, concernant tout ce qui lui est confié au cours de la thérapie. Cette confidentialité est une condition indispensable à la relation thérapeutique.

Elle est limitée par les dispositions légales en vigueur.

Le praticien est tenu de respecter le code de déontologie de son organisme professionnel de référence. Ce code est communiqué sur simple demande. Le psychothérapeute est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités : il doit s’engager à ne pas utiliser la confiance établie à des fins de manipulation politique, sectaire ou personnelle (dépendance émotionnelle, intérêts économiques, relations sexuelles…).

En cas de plainte ou de réclamation, la personne en psychothérapie peut s’adresser à des organismes professionnels de recours ou à la justice.

Cette charte a été élaborée par la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P) à l’occasion de ses Etats généraux, en 2001. Elle a été votée par le WCP, sur proposition de la France, le 14 juillet 2002, lors de l’Assemblée générale de ses membres, réunie pendant le 3e Congrès mondial de Psychothérapie, à Vienne (Autriche) – congrès qui a réuni 4000 psychothérapeutes de 80 pays de tous les continents.